[ O.S ] Sois la constellation qui n'appartienne qu'à moi

Point de vue Tom Kaulitz :






Jamais je n’aurais cru pouvoir être fasciné par une femme, quelle qu’elle soit et malgré son charme. J’étais persuadé que la vie était faite pour faire de multiples rencontres, et rencontrer l’âme sœur. J’avais toujours été le premier à contredire les rumeurs proéminentes comme quoi les coups de foudres existeraient vraiment, je n’y croyais pas. Je trouvais ça totalement dénué de sens et illogique. Une attirance physique et réciproque ne méritait d’après moi pas cette appellation.


Lorsque mon jumeau prétendait à l’âge de quinze ans avoir rencontrée l’élue de son cœur, celle avec qui il voulait partager sa vie et qui était très vite devenue la deuxième personne qu’il aimait le plus au monde, je lui avais ris au nez. Je n’y croyais pas et je qualifiais ses dires de foutaises, n'empêche que dix ans plus tard, ils étaient toujours ensembles. En tant que bon vivant, des femmes j’en avais connues et j’étais même tombé amoureux.


Néanmoins, ce n’était pas pour autant que mon ennemi nommé routine ne venait pas empiéter sur ce florilège qu’était l’amour et qui ne demandait qu’à persister encore un peu. Hélas, mon âme sœur, la femme de ma vie, je ne l’avais rencontrée qu’à vingt-ans, après avoir fait flancher le groupe, après avoir passé mon adolescence à faire des idioties que je regrettais amèrement. Pourtant je ne regrettais rien. Mes yeux commencèrent à rougir et je fixa le plafond afin de ne pas ciller. Je devais être fort, car je le lui avais promis.


Loéva, la femme la plus surprenante et la seule avec qui j’avais vécu un amour passionnel et fusionnel se retrouvait dans un cercueil en verre par ma faute. La vie était injuste. Je n’avais vécu que cinq ans avec elle, à présent j’étais trentenaire et touts mes rêves s’étaient envolés. Nous projetions de nous marier, d’avoir un deuxième enfant, et l’idée venait de moi. Nous avions mise au monde une adorable petite fille nommée Juliette qui respirait la joie de vivre.


Elle n’avait que quatre ans, et pourtant elle était phénoménale et remplissait ma vie de pur bonheur. Loéva et moi, ç’aurait été pour toujours, nous n’avions aucune raison de penser qu’un jour nous nous séparerions. Pour son enterrement, Juliette était resté chez ses grands-parents, je la jugeais trop jeune pour assister à cela. Je ne pouvais plus résister, face à ma raison de vivre dorénavant défunte, j’éclatai en sanglot.


Des sanglots longs et interminables qui s’amplifiait au fur et à mesure que je me remémorait les doux moments passés avec Loéva. Cinq ans plus tôt, ce qui m’avait le plus frappé, c’était sa beauté. Une beauté douce et conciliante à laquelle je n’avais pas été insensible. Loéva était une femme de petite taille, mais dont la silhouette avait toujours été incroyablement harmonieuse, même au fil des années.


Elle possédait des hanches marquées mais magnifiques qui représentait toute la féminité de sa personne. Ses jambes bien galbées et blanches étaient presque toujours dénudées, elle était fière de ce que la nature lui avait donnée. Elle était brune, et possédait de longs cheveux bouclés qui venaient effleurer ses joues blanches. Sa peau était extrêmement claire, d’une pâleur telle que ça en était envoutânt.


Ses grands yeux bleus pastels contrastaient avec ses lèvres pâles et bien dessinés. Pour moi elle représentait la perfection à l’état pur, tout comme Juliette, qui était le fruit de notre amour. Elle aurait été une maman extraordinaire, intelligente et d’une générosité incroyable. La vie en avait décidé autrement, et je devrais faire l’éducation de notre fille tout seul. Il était hors de question que j’impose à ma fille une belle-mère. J’avais trouvé l’amour, le vrai avec un grand A et je mourrais de cette façon, hors de question de salir sa mémoire.


Juliette était comme toutes les petites filles de son âge : une mère était irremplacable. Je ferais tout pour qu’elle ne manque de rien. Dés fois, sans savoir pourquoi, Loéva me parlait avec un pessimisme étonnant. Je lui avais promis maintes fois que si il lui arrivait quelque chose je m’occuperais de Juliette du mieux que je pouvais, et dés ce moment là sa réticence avait disparue. Mon sourire se fâna, mes mains devinrent moites et je tréssaillis. Je me retrouva face à Loéva, dont le corps reposait en paix. Elle portait sa robe préférée, de couleur rouge sang.


-Je t’aimerais toujours, murmurais-je en sentant mes entrailles se serrer.


Bill posa une main sur mon épaule, et je remarqua que lui aussi pleurait. Loéva était appréciée de tous, et par ma faute tout avais cessé du jour au lendemain. Jamais je n’aurais du la laisser aller acheter mes bières ce soir-là, j’aurais du y aller à sa place. Elle avait coupé la priorité à un camion, et ça lui avait été fatal. A la pensée de son corps ensanglanté je me mis à pleurer de plus belle, serrant mon frère contre moi.


-Viens, on y va, tu te torture, me dit Bill dans un souffle.


Je ne répondis pas et me laissa guider jusqu’à la sortie, je n’étais pas assez fort pour supporter ça. En rentrant, je ferais jouer Juliette à la dinette comme le faisait habituellement sa mère à la même heure, je ne voulais pas qu’elle souffre, je souffrais suffisamment pour deux. Heureusement que mon jumeau était là, j’avais la chance d’avoir une moitié.


Il fallait que je me fasse à l’idée que toute chose avait une fin, même une idyllique histoire d’amour. Personne ne pouvait être invincible, et il fallait vivre avec. Je ferais ce qu’elle désirait le plus au monde : faire de notre enfant une femme modèle avec une vie rêvée.



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J'ai posté cet O.S sur un coup de tête, il m'est venu comme ça sans que j'y passe vraiment de temps :/
Il est triste, certes, mais j'attends vos avis
Toute critique est bonne à prendre.

Magnifique *_*
♥

C'est bouleversant. Avec les premiers mots j'ai cru qu'il nous racontait son histoire d'amour et que ça finirait pas un ''et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants '' mais pas du tout. C'est très émouvant, l'amour qu'il lui portait et le fait qu'il soit un père prêt à tout pour sa fille.
Non c'est vraiment beau ce que tu nous a posté là.
Bravo et merci ! (:

Merci à vous les filles, je suis contente que ça vous plaise

Haan Il Est Trop Beau *o*
Bravo =')

Merci